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Le Theatre a Montpellier 1755-1851, Paperback / softback Book

Le Theatre a Montpellier 1755-1851 Paperback / softback

Part of the Oxford University Studies in the Enlightenment series

Paperback / softback

Description

Cet ouvrage posthume de Pierre Jourda propose une histoire du théâtre de Montpellier de 1755, date de la construction de la première salle, à 1851.

La première salle, édifiée par Mareshal, était tenue pour ‘une des plus jolies et des plus commodes’ d’un royaume qui en comptait de plus en plus.

La tragédie y trouve son public, le drame aussi, mais la comédie domine: Molière et surtout les auteurs du XVIIIe siècle.

On apprécie l’opéra et d’avantage l’opéra-comique: Pergolèse, Rousseau, et tant d’auteurs oubliés aujourd’hui.

La presse naissante fait entendre sa voix: respectueuse des valeurs consacrées, mais sans être dupe des formules à la mode.

Montpellier fête les grands acteurs qui triomphent à Paris: Lekain, Talma, Mlle Georges, Marie Dorval.

Elle goûte le mélodrame plus que le drame romantique; à Weber et Berlioz elle préfère Halévy, Auber, Meyerbeer. La Révolution engendre un public friand d’émotions fortes, de participation patriotique; l’ordre restauré, il continuera d’exprimer ses choix avec véhémence: Montpellier sera une scène redoutable pour les acteurs, surtout dans l’impitoyable rituel des ‘débuts’. Redoutable aussi pour les directeurs du théâtre, confrontés à des contraintes financières qu’aggravent les mises en scènes éxigées par la concurrence de spectacles de tréteaux – et de la campagne languedocienne, lors de l’été.

Près de trente changements de directeurs entre 1790 et 1851; s’appuyant sur les documents d’archives et sur la presse locale, Pierre Jourda établit leurs comptes avec une précision éloquente, égrène la litanie de leurs promesses et de leurs illusions, de leurs suppliques auprès de maires et de préfets aussi soucieux de l’orthodoxie du répertoire que de la viabilité de l’entreprise.

Montpellier pourrait-elle être encore privée de théâtre?

Ce n’est pas exclu: la crise est profonde. La bourgeoisie boude le théâtre. Le public trouve le répertoire monotone , mais les audaces l’effraient: on est au rouet.

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